Céréales Baisse du blé, dans le sillage de Chicago

Le ministère américain de l’Agriculture a publié de nouveaux chiffres d’avancement des semis aux États-Unis, réalisés à 77 % en soja contre des estimations de 79 % (moyenne 5 ans à 93 % à ce stade). « En maïs, les semis sont réalisés à hauteur de 92 % comme attendu, mais contre 100 % en moyenne à cette date », soulignait le cabinet Agritel.

« On a bien vu que les semis avançaient, il reste à voir si des abandons de surfaces se produisent », notait Gautier Le Molgat, analyste chez Agritel, pour qui il serait « facile d’augmenter » les statistiques si elles intègrent le fait que des surfaces ne sont pas semées.

Éléments positifs pour le marché français

Alors que le blé baissait de 2 % à Chicago, il ne baissait que de 1 % sur Euronext, soulignait Gautier Le Molgat. Des éléments positifs pour le marché français permettaient en effet de limiter l’ampleur de la baisse, comme la baisse de l’euro face au dollar.

Il était encore trop tôt pour savoir si le développement d’un temps chaud et sec sur le continent européen risquait d’avoir un impact sur les cultures. En Russie, les conséquences du manque d’eau dans une partie du pays semblaient ne pas devoir remettre en cause, à ce stade, une récolte annoncée comme très abondante.

De son côté, le maïs est à l’équilibre sur Euronext après la forte progression observée depuis le rapport de l’USDA le 11 mai dernier. Une hausse plus mesurée que celle observée à Chicago où le maïs a flambé de 7,7 % entre le 11 et le 17 juin, échéance de juillet. D’après Stratégie Grains, la production européenne de maïs en 2019-2020 est attendue à 63,4 Mt, en hausse de 1,7 Mt.

Vers 18h20 sur Euronext, la tonne de blé meunier reculait de 1,75 euro sur l’échéance de septembre, à 181 euros, et de 1,50 euro sur celle de décembre, à 185,25 euros. La tonne de maïs, quant à elle, reculait de 0,75 euro sur l’échéance d’août, à 176,50 euros, et de 0,50 euro sur celle de novembre, à 177,25 euros.

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